Mercredi 8 septembre : le jour ou on est devenues millionnaires
On avait prévu notre réveil à 6h pour avoir le temps d aller chang
er nos euros avant de prendre le bus de 9h pour le pays Toraja.
Comme toujours en Asie il faut mieux pas trop prévoir :
Tout d’abord on a été réveillées à 5h par l’appel à la prière du muezzin. Bon on se lève quand même à 6h on fait nos petits sacs et on descend régler nos chambres à la réception.
Sauf que la veille ils ont dit qu’ils acceptaient les euros et que le mec d’aujourd’hui il accepte plus les euros.
Du coup on laisse nos sacs et on prend un becak (tuktuk local, ou tu es dans une petite charrette poussée par un vélo).
On arrive au bureau de change à 7h15 selon nos montres, 7h45 selon le bureau de change (on sait toujours pas quelle heure il est exactement ici, ya pas 2 horloges à la même heure…).
Bref c’est pas grave on a prévu large, sauf que ils pouvaient pas faire le change tout de suite, donc on nous a offert des gâteaux, à boire, des chouchous, c’était très bon.
On a finalement réussi à échanger nos 430 euros contre 6 000 000 de rupiahs (et oui on est riches ici !). Bref on repart en becak (il galère un peu hein, 2 occidentales c’est plus lourd que 2 indonésiennes).
On sait qu’on a raté notre bus mais bon c’est pas grave, on va s’arranger c’est l’Asie ! Et à notre hôtel on recroise Berthus notre taxi de la veille qui va dans le pays toraja (prononcez Toraya) et qui propose de nous emmener en voiture pour pas cher.(on vous l’avait dit : ici ya pas de problème tout ne peut que s’arranger !)
On accepte et c’est parti pour 9h de voiture. Sur le chemin on découvre les paysages de Sulawesi c’est très beau , des plaines et des rizières d’abord puis on longe la côte et on s’arrête manger notre premier friedrice sur une terrasse avec vue sur la mer. L’après-midi on s’enfonce dans les terres, ça devient montagneux
. En arrivant sur Rentepao, notre destination au pays Toraja, il fait tout gris et il se met à pleuvoir...
On choisit un petit hôtel, spartiate mais bon ya tout ce qu’il faut quand même.
